domingo, 21 de junho de 2009

Até mesmo um jornal calhorda como o Monde, traz notícias da repressão. Aqui...

21 juin 2009

tehranprotests-faramarz.1245564011.jpg La répression postélectorale violente vient de commencer à Téhéran et en Iran. Aujourd’hui ou demain, le bain de sang semble inévitable. A court terme, l’évolution de la situation risque fort de confirmer la formule avancée par Thomas Friedman au début de la semaine: “Bullets beat tweets”. Les balles gagnent contre les tweets.

A fortiori si les tanks si mettent comme l’indiquent les derniers que j’ai pu lire ce matin (7h15, heure de Paris). Voir aussi cet article de CNN .

Pour combien de temps?

Dans un billet de PoliticsOnline, Buzz Webster retient quatre éléments qui devraient peser sur le futur en faveur d’une opposition qui utilise les TIC:

Expérience acquise – Les réformistes s’étaient déjà servis des SMS et des blogs au moment de la précédente élection présidentielle, en 2005. Les étudiants ont fait leurs propres essais au cours des dernières années.

Des jeunes qui connaissent les TIC – Le niveau d’éducation et de maîtrise des technologies horizontales de communication est élevé chez les jeunes.

Un succès limité face aux mesures de contrôle des TIC – Le gouvernement a mis en place un système élaboré de contrôle mais ne semblent pas parvenir à tout paralyser. Les hackers et les malins parviennent à faire circuler une partie de l’information.

Twitter semble tout changer – PoliticsOnline y voit une “breaktrough technology” (technologie entraînant une percée) qui permet la circulation de textes, photos et vidéos en temps réel.

Dans l’histoire (de plus en plus longue) des mouvements populaires qui se servent des TIC, “L’Iran est un pas de géant en avant” affirme Webster.

Commentaires

Sauf s’ils se divisent, les militaires d’Ahmadinejad risquent de s’imposer par la répression et par les armes dans les heures qui viennent.

Mais l’opposition dispose d’outils de communication horizontale qui permettent de “s’organiser sans organisation” (Clay Shirky) de façon pratiquement instantanée. Ça donne d’excellents résultats dans le court terme.

La question est de savoir jusqu’à quel point cela peut changer les rapports de force dans la durée face à la violence brute.

Essayons d’y répondre ensemble de façon aussi critique que possible.

[Photo Flickr de .framarz ]