quarta-feira, 27 de janeiro de 2010

Antissemitismo, as usual. A canalha não descansa.

Profanations dans un cimetière juif à Strasbourg

Actualisé à 18h

SOCIETE -
Dix-huit tombes du cimetière juif du quartier Cronenbourg à Strasbourg ont été profanées, vraisemblablement dans la nuit de mardi à mercredi. "18 stèles ont été taguées avec une croix gammée inscrite en couleur brune et 13 ont été renversées", selon Patrick Roussel, commissaire principal de la sûreté départementale du Bas-Rhin, confirmant une information du site internet des Dernières Nouvelles d'Alsace. Laurent Schmoll, président de la communauté israélite de Strasbourg, ajoute que l'inscription "Juden Raus" (Les Juifs dehors) a également été relevée sur une tombe. Le cimetière lui-même n'est pas équipé de caméras mais le système de vidéo surveillance de la ville pourrait fournir des indices permettant de faire avancer l'enquête. Le cimetière, qui contient plusieurs milliers de tombes, a été "bouclé pour préserver les traces d'indices", selon le commissaire principal.

"Cet acte odieux n’est pas le fruit du hasard : accompli en ce jour de la déportation, il prend une signification précise et adresse un message de haine à l’ensemble de nos concitoyens. Perpétré de nuit, il ajoute la lâcheté à l’inacceptable", réagit le maire PS de Strasbourg, Roland Ries.
"A l’heure même où l’on commémore le 65ème anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau, je condamne avec la plus grande vigueur cet acte ignoble", ajoute le président PS de la communauté urbaine, Jacques Bigot.

"Dans le climat délétère qui environne aujourd’hui les religions minoritaires en France et qui s’est aggravé ces derniers mois, ces gestes ignobles illustrent une politique claire : rompre le tissu social de la Cité fait de respect, de dialogue et d’estime mutuelle entre les différentes confessions, comme l’avait illustré l’Appel de Strasbourg", jugent les deux élus.

Des inscriptions islamophobes ont récemment visé le domicile personnel de Roland Ries et le président de la SCI qui gère le chantier de la GrandeMosquée de Strasbourg.

"Ce nouvel acte inqualifiable apporte la preuve que l’obscurantisme est toujours de mise chez certains individus qui n’ont pas retenu les leçons de cette sombre période de la déportation. Il est parfaitement inadmissible que l’Alsace qui a tant souffert, à travers tous ses enfants tombés au front, dans les camps ou sur son sol, puisse encore revivre ces pénibles heures, 60 ans après la fin du conflit", estime pour sa part Guy-Dominique Kennel, président UMP du conseil général du Bas-Rhin.
T.C. et AFP