Antes da Segunda Guerra Mundial a URSS acolheu fábricas de armas e estaleiros alemães em seu território, escondido das outras potências. Com o gesto, os ditadores russos ("comunistas"...) permitiram que a Alemanha retomasse sua força, o que levou à morte de milhões de cidadãos alemães, russos, poloneses, demais europeus e norte-americanos. Quem for honesto intelectualmente, leia e medite a Nota 4 ("Soviet-German military Collaboration" do excelente livro de E.H. Carr, A History of Soviet Union, volume 3, Socialism in one Country, 1924-1926, London, Penguin, 1964), página 1050 e seguintes.
Sem falar no Holocausto, que o nazi-islamismo de hoje, sobretudo o iraniano, tenta negar, e que assassinou no mínimo seis milhões de judeus. É neste contexto que fica bem clara a cumplicidade ou a imprudência do governo brasileiro, quando seu Chefe diz que o problema nuclear é do Iran, de ninguém mais. Convido todos os cidadãos honestos do Brasil a começar, desde já, a campanha de más vindas ao ditador iraniano (ele também eleito com um golpe eleitoral sangrento) ao nosso país. Não manifestar uma vontade contrária ao bons relacionamentos entre nossa terra e o regime de Teerã, é abençoar o que ocorre. Hanna Arendt diz que existem segredos conhecidos por todos, o que torna a todos os que silenciam sobre eles cúmplices. Todos, diz ela, sabiam os planos de Hitler, cumpridos à risca. Bastava ler o pornográfico "Minha Luta". Todos sabem os planos do regime nazi-islamita do Irã. Quem se cala, consente e apoia. É ignomia em demasia. RR
Monde 26/09/2009 à 00h00
Nucléaire : l’usine secrète de l’Iran
Obama, Brown et Sarkozy lancent une dure mise en demeure après l’aveu par Téhéran d’un nouveau site d’enrichissement.
Carte de l'Iran situant ses deux sites d'enrichissement de l'uranium, selon les Occidentaux (AFP)
Tournant majeur dans la crise nucléaire iranienne : l’Iran vient de reconnaître qu’il dissimulait depuis quatre ou cinq ans la construction d’une usine secrète d’enrichissement de l’uranium. Jugée gravissime, cette violation par Téhéran de ses obligations a provoqué vendredi, en marge du sommet du G 20 de Pittsburgh, une déclaration commune extrêmement dure des présidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy, et du Premier ministre britannique Gordon Brown. Les trois dirigeants, qui ont reçu le soutien de la chancelière allemande Angela Merkel, accusent notamment l’Iran d’avoir «enfreint des règles que tous les Etats sont tenus de suivre, en mettant en danger le régime mondial de non-prolifération, en privant sa propre population de l’accès à des possibilités qu’elle mérite et en menaçant la stabilité et la sécurité de la région et du monde». «Notre patience a des limites», ajoute le texte, lu par Obama.
Vendredi soir, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad réagissait : «Ils accusent un gouvernement indépendant sans se documenter […]. Nous avons informé l’AIEA [Agence internationale de l’énergie atomique, ndlr] à l’avance. Nous devrions être encouragés pour cela, c’était parfaitement légal.»
Selon des sources diplomatiques, l’usine clandestine est en cours d’installation et située à une trentaine de kilomètres de la ville sainte de Qom. Construite à partir de 2005, elle est conçue pour abriter 3 000 centrifugeuses, ce qui en fait une «installation très sous-dimensionnée pour un usage civil». En clair, l’usine aurait la taille adéquate pour une finalité militaire. Le site, caché «avec un luxe de précautions», est en fait enfoui sous une montagne, dans un lieu désertique. Selon les mêmes sources, il est sous le contrôle des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime, ce qui est un indice supplémentaire sur le caractère militaire de l’entreprise. On fait aussi remarquer que l’usine«n’a rien à voir avec des installations civiles» et qu’«il n’y a pas de débouchés civils identifiables».
Ce qui inquiète encore les spécialistes, c’est que sa construction intervient alors que l’autre site d’enrichissement d’uranium, celui de Natanz (centre de l’Iran) est loin d’être opérationnel. Conçu pour rassembler 40 000 centrifugeuses, il n’en accueille actuellement que 8 000 de type P1 (fabriquées par l’Iran à partir d’un modèle pakistanais), dont seules 5 000 seraient en état de fonctionner. Ce site lui-même était à l’origine clandestin et son existence n’avait été dévoilée qu’en 2002 par un mouvement d’opposition iranien.
fuite. C’est donc la seconde fois que Téhéran est surpris en train de construire un site majeur à l’insu de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Le flagrant délit de dissimulation est évité puisque c’est l’Iran, sous la pression, qui s’est dénoncé en dévoilant l’existence de l’usine clandestine dans une lettre de quelques phrases laconiques adressée lundi à l’AIEA. D’où plusieurs questions qui inscrivent ce rebondissement dans un scénario digne d’un roman d’espionnage.
En effet, les dirigeants iraniens ont semble-t-il appris que les Occidentaux avaient découvert depuis plusieurs mois leur usine cachée. Comment Paris, Washington et Londres l’ont-ils découvert ? Mystère. Et qui est à l’origine de la fuite dont a profité Téhéran ? Autre mystère. «Nous avions récemment informé les Russes et les Chinois», se hasarde-t-on au sein de la délégation française. Obama en avait informé Medvedev lors de leur rencontre à l’ONU cette semaine, fait-on savoir du côté américain.
Mais pourquoi le trio Obama-Sarkozy-Brown n’a-t-il pas rendu public ces informations plus tôt, par exemple lors du Conseil de l’ONU consacré à la non-prolifération ? «Nous voulions être sûrs de nos informations. Ne pas répéter les erreurs du passé», répond la délégation française, faisant allusion à l’imbroglio sur les armes nucléaires de Saddam Hussein. Les diplomates assurent aussi avoir voulu une forme solennelle pour cette annonce, d’où la déclaration commune des trois dirigeants.
enquête. A Téhéran, on justifie la construction de ce site par les «menaces» existant contre les installations iraniennes. «Les activités de ce site se dérouleront selon les règles de l’AIEA […]. Tout a été prévu lors de la construction de cette usine, y compris l’installation de systèmes de défense», a affirmé Ali Akbar Salehi, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.
Selon les obligations de l’AIEA, Téhéran aurait dû déclarer l’existence du site de Qom dès sa conception. A présent, il revient à l’organisation onusienne de mener l’enquête et de faire un rapport détaillé à la fois au Conseil des gouverneurs (l’instance exécutive) et au Conseil de sécurité. En attendant, les Iraniens retrouveront jeudi prochain les 5 + 1 (les membres permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne) à Genève pour des discussions dont les Occidentaux n’attendent rien. Après, l’échéance butoir sera celle de décembre.
«Si d’ici à décembre, il n’y a pas de changement profond de la politique iranienne, des sanctions devront être prises, il en va de la paix et de la stabilité»,a déclaré Nicolas Sarkozy tandis que Gordon Brown les prévoyait «sévères».Moscou et Pékin suivront-ils ? Sans parler de sanctions, ils ont appelé l’Iran à«coopérer avec l’AIEA sur ce dossier».«coopérer pleinement», selon les mots du président russe Dmitri Medvedev.