Dette publique: l'horloge terrifiante
J'ai découvert l'existence d'une horloge terrifiante mise au point par l'hebdomadaire britannique The Economist,
à la lecture de la dernière chronique de mon confrère du Monde, Pierre-Antoine Delhommais. Elle comptabilise, en temps réel, l'augmentation de la dette publique mondiale: 35 144,813 milliards de dollars. En fait, 35 144,947 milliards de dollars quand j'ai terminé d'écrire ce papier. Contre 19 594 milliards en 1999. Vous pouvez voir l'augmentation de cette dette pays par pays et habitant par habitant. Grâce à la crise, les antimaastrichien, ceux qui critiquaient l'interdiction de dépasser un ratio d'endettement de 60 % du PIB, ont gagné. La France, par exemple, se dirige allégrement vers les 100 % d'endettement (75 % cette année, voir graphique). Une question: comment va-t-on sortir de cette spirale qui s'accélère (45 138 milliards de dollars en 2011 à politique constante)? J'attends avec impatience, et je ne suis pas le seul, la réponse des contempteurs de l'équilibre des comptes publics, ceux qui nous promettaient le bonheur pour tous si on sortait des contraintes de l'horrible pacte de stabilité. Un élément de réponse: cela va faire mal.
à la lecture de la dernière chronique de mon confrère du Monde, Pierre-Antoine Delhommais. Elle comptabilise, en temps réel, l'augmentation de la dette publique mondiale: 35 144,813 milliards de dollars. En fait, 35 144,947 milliards de dollars quand j'ai terminé d'écrire ce papier. Contre 19 594 milliards en 1999. Vous pouvez voir l'augmentation de cette dette pays par pays et habitant par habitant. Grâce à la crise, les antimaastrichien, ceux qui critiquaient l'interdiction de dépasser un ratio d'endettement de 60 % du PIB, ont gagné. La France, par exemple, se dirige allégrement vers les 100 % d'endettement (75 % cette année, voir graphique). Une question: comment va-t-on sortir de cette spirale qui s'accélère (45 138 milliards de dollars en 2011 à politique constante)? J'attends avec impatience, et je ne suis pas le seul, la réponse des contempteurs de l'équilibre des comptes publics, ceux qui nous promettaient le bonheur pour tous si on sortait des contraintes de l'horrible pacte de stabilité. Un élément de réponse: cela va faire mal.