quinta-feira, 27 de maio de 2010

Liberation. Quem critica demagogos, critica amigos de demagogos...não vi a notícia na "imprensa" ligada ao governo brasileiro.

Monde 26/05/2010 à 15h29

La Russie fustige la «démagogie politique» de Mahmoud Ahmadinejad


Ahmadinejad et Medvedev le 16 juin 2009

Ahmadinejad et Medvedev le 16 juin 2009 (REUTERS/RIA Novosti/Kremlin/Vladimir Rodionov)

La Russie a dénoncé mercredi «la démagogie politique» après les critiques du président iranien Mahmoud Ahmadinejad concernant la position du président russe Dmitri Medvedev sur le programme nucléaire de Téhéran, selon le conseiller diplomatique du Kremlin.

«Personne n'a réussi à conserver son autorité en utilisant la démagogie politique», a déclaré Sergueï Prikhodko cité par les agences russes et qui était interrogé sur les déclarations du président iranien.

Sergueï Prikhodko a également critiqué «toute attitude imprévisible, tout extrémisme politique, le manque de transparence et l'incohérence lors de la prise de décisions qui concernent et inquiètent toute la communauté internationale», une allusion claire au programme nucléaire iranien.

«La Russie a toujours été guidée par ses intérêts nationaux à long terme, notre position est pro-russe (...) elle ne peut être ni pro-iranienne, ni pro-américaine», a-t-il encore dit. Mahmoud Ahmadinejad avait dénoncé plus tôt la position de Dmitri Medvedev, l'accusant «de s'asseoir aux côtés de ceux qui ont été nos ennemis il y a 30 ans».

«Nous espérons que les responsables russes seront attentifs, qu'ils se rachèteront et ne pousseront pas les Iraniens à les considérer de la même façon que leurs ennemis historiques», avait ajouté Mahmoud Ahmadinejad.

Soutien traditionnel de l'Iran, la Russie construit actuellement à Bouchehr la première centrale nucléaire iranienne qui doit entrer en service d'ici août. Mais Moscou s'est montré de plus en plus irrité ces derniers temps par l'attitude de la République islamique sur son programme nucléaire controversé.

Le refus de l'Iran de cesser l'enrichissement de l'uranium lui a déjà valu trois trains de sanctions au Conseil de sécurité de l'ONU, une partie de la communauté internationale accusant le gouvernement de Téhéran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce qu'il dément.

(Source AFP)